Quand un sextoy design traverse la vitrine des concept-stores pour atterrir dans l’appartement le plus instagrammé de Netflix, le storytelling lifestyle prend des allures de révolution douce. La marque premium LELO fait irruption dans la saison 5 d’Emily in Paris et transforme une comédie romantique en laboratoire de visibilité où le plaisir féminin s’expose aussi naturellement qu’un sac couture.
LELO s’invite dans Emily in Paris saison 5
De la boutique chic au petit écran : genèse du partenariat
Connue pour ses objets de bien-être intime à l’esthétique soignée, la marque LELO franchit aujourd’hui une nouvelle étape de visibilité en figurant dans la cinquième saison de « Emily in Paris ». Le rapprochement s’est fait naturellement : la série, réputée pour ses décors so fashion et ses placements de produits calibrés, recherchait un acteur capable d’incarner la dimension audacieuse et moderne de la capitale française. LELO, de son côté, voyait dans le petit écran un moyen de sortir du cadre feutré des concept-stores et d’ouvrir la conversation autour du plaisir féminin auprès d’un public plus large.
Ce partenariat illustre une tendance croissante : les marques lifestyle premium utilisent la fiction pour asseoir leur storytelling. Sans recourir au spot publicitaire classique, LELO profite d’un récit déjà populaire pour s’inscrire dans le quotidien des personnages et, par extension, des spectateurs. Le placement s’aligne ainsi sur une stratégie de brand entertainment où l’objet devient un élément de décor à part entière, offrant une exposition organique et mémorable.
Un positionnement premium aligné avec l’univers fashion
Depuis sa création, LELO mise sur le design, les matériaux nobles et un discours libéré pour se démarquer dans l’univers du sexual wellness. Ce positionnement haut de gamme résonne parfaitement avec la patte esthétique de « Emily in Paris », série qui célèbre la mode, l’art de vivre parisien et les marques pointues. En apparaissant au cœur de cet écrin télévisuel, LELO consolide son image de maison sophistiquée, à la croisée du luxe et de l’empowerment.
Pour la production, l’intégration d’une marque premium conforte la crédibilité fashion du show ; pour LELO, c’est l’assurance d’être associée à un imaginaire glamour déjà plébiscité par les fans. Cette complémentarité confère à la collaboration un caractère presque évident : la série bénéficie d’un accessoire cohérent avec son ADN tandis que la marque accède à une audience internationale habituée aux codes du prêt-à-porter et du prestige.
Stratégie marketing intégrée : sexual wellness et pop culture
Contenu scénaristique et visibilité à l’écran
En intégrant ses produits dans l’intrigue d’Emily in Paris, LELO opère un placement tout sauf anecdotique : les sextoys haut de gamme surgissent au détour d’une scène intimiste, sont évoqués dans un dialogue sur l’épanouissement féminin et s’affichent comme de véritables accessoires lifestyle au même titre qu’un sac de créateur. Cette présence diégétique sert un double objectif : normaliser le plaisir féminin auprès d’un large public et associer la marque à l’esthétique glamour de la série. Résultat : chaque apparition à l’écran fonctionne comme une publicité organique, dans un décor où l’on reconnaît instantanément l’univers coloré et sophistiqué de la franchise Netflix.
Contrairement à un simple “placement produit”, la collaboration s’inscrit dans la narration. Les objets s’intègrent au décor de l’appartement parisien, soutenant le message d’indépendance que la série véhicule. En jouant sur l’art de vivre à la française, le positionnement premium de LELO se retrouve renforcé : les sextoys deviennent des objets de design que l’on n’a plus besoin de cacher, reflétant la dimension chic et décomplexée de la pop culture actuelle.
Activation 360 sur les réseaux sociaux
Pour amplifier la visibilité télévisuelle, la marque orchestre un dispositif social complet, centré sur la conversation et l’engagement communautaire. Avant la sortie des épisodes, des teasers vidéo mettant en scène des gros plans produits ou des extraits de dialogues sont diffusés sur Instagram et TikTok, accompagnés d’un hashtag dédié invitant les fans à commenter leurs scènes préférées. Cette approche conversationnelle soutient l’idée que la sexual wellness fait désormais partie intégrante du quotidien.
À la diffusion, LELO relaie des captures d’écran, des GIF et des mèmes reprenant les passages clés, tandis que des influenceuses mode et bien-être publient des unboxings en story. Un concours “self-care night” incite la communauté à partager ses rituels feel-good, créant un flux continu d’UGC qui alimentent l’algorithme. Enfin, des codes promo éphémères, calqués sur la date de sortie de la saison, renvoient directement vers l’e-shop, bouclant la boucle entre exposition fictive et conversion réelle.
Normaliser le plaisir féminin : approche décomplexée
De la communication produit à la conversation sociétale
En s’immisçant dans le quotidien glamour des héroïnes d’Emily in Paris, LELO dépasse l’annonce produit classique : le sextoy n’est plus présenté comme un « accessoire discret », mais comme un élément naturel de l’univers lifestyle. La présence à l’écran transforme l’objet en vecteur de discussions autour de la santé sexuelle et du plaisir féminin, thèmes rarement abordés frontalement dans les médias grand public. La marque passe ainsi d’un discours centré sur les caractéristiques techniques de ses références à une posture porte-voix, invitant le public à considérer le bien-être intime comme un sujet légitime et non plus un tabou.
Cette mutation s’appuie sur un contexte où les contenus de pop culture façonnent les normes sociales. En s’ouvrant à un programme consulté par un large public international, LELO installe le discours « sexual wellness » dans les conversations de tous les jours : entre amies, sur les réseaux sociaux ou dans la presse. La stratégie contribue à désengluer le plaisir féminin des préjugés et à l’inscrire dans une démarche de self-care, au même titre que la beauté ou la mode déjà omniprésentes dans la série.
Les atouts de la narration pour briser les tabous
L’intégration du produit dans l’intrigue procure un double avantage. D’une part, la fiction offre un cadre émotionnel sécurisant : voir un personnage attachant utiliser ou offrir un sextoy réduit la distance psychologique, favorise l’identification et normalise le geste. D’autre part, la narration autorise une pédagogie légère : sans discours didactique, la série suggère des usages, insiste sur le consentement et valorise la curiosité, autant de messages que la marque peine souvent à transmettre via une simple publicité.
La mise en scène d’un plaisir assumé bénéficie également au storytelling de LELO hors écran. Extraits vidéo, GIF ou répliques reprises sur TikTok et Instagram nourrissent la conversation, renforçant la cohérence entre le placement produit et les prises de parole sociales de la marque. Le récit partagé devient alors un outil puissant pour éroder les tabous : il rend le sujet visible, fréquent et compatible avec une esthétique pop, éloignée de toute connotation médicale ou vulgaire.
- Dédramatisation : l’humour et la légèreté de la série empêchent la stigmatisation et encouragent l’acceptation.
- Validation sociale : la diffusion sur une plateforme grand public confère au plaisir féminin une légitimité nouvelle auprès d’audiences variées.
Grâce à cette approche narrative, LELO illustre qu’un storytelling intégré peut, à lui seul, faire progresser la représentation de la sexualité féminine, tout en consolidant la notoriété et la désirabilité de la marque.
Mesurer l’impact : indicateurs et retombées presse
Portée médiatique, part de voix et search lift
L’annonce de la présence de LELO dans la série a été reprise bien au-delà des rubriques divertissement : le sujet a trouvé sa place dans les sections « Marques », « Marketing », « Retail », « Média » et « Influences » du site qui relaie l’information. Cette démultiplication des points d’entrée médiatiques indique une portée transversale, essentielle pour accroître la part de voix de la marque dans l’écosystème lifestyle et communication.
Pour qualifier cette visibilité, les communicants s’appuient sur des indicateurs simples mais révélateurs : nombre d’articles publiés, proximité éditoriale avec des contenus premiums et ventilation des reprises selon les verticales presse. En parallèle, le « search lift » – c’est-à-dire l’augmentation des requêtes contenant le nom de la marque ou de ses produits – permet de visualiser la curiosité générée dès la mise en ligne de la bande-annonce puis lors de la diffusion de la saison. Le suivi de ces données, via Google Trends ou les dashboards analytics internes, offre un baromètre direct de l’intérêt spontanément suscité par le placement produit.
Influenceurs, UGC et taux d’engagement post diffusion
Au-delà des retombées rédactionnelles, la collaboration nourrit un second cercle d’impact : celui des réseaux sociaux. Dès que la marque apparaît à l’écran, créateurs de contenu « sexual wellness », fans de la série et influenceurs lifestyle commentent la scène, partagent des captures et relaient leurs propres expériences produits. Ce flux d’UGC (user generated content) élargit le discours tout en l’authentifiant.
Les métriques clés à surveiller se situent alors du côté de l’engagement : volume de posts, ratio likes/commentaires, taux de sauvegarde sur Instagram, mais aussi partages TikTok ou épingles Pinterest. Collectés via les outils de social listening, ces indicateurs éclairent la résonance affective de la campagne, différente de la simple exposition médiatique. Enfin, le tracking des codes promo ou liens affiliés glissés chez certains influenceurs permet de relier concrètement les pics d’engagement à des intentions, voire à des conversions, donnant une vue complète du tunnel d’impact initié par la série.
Enseignements clés pour les marketeurs
Storytelling intégré versus spots publicitaires classiques
En insérant ses produits directement dans l’intrigue d’« Emily in Paris », LELO privilégie la narration à l’interruption. Ici, la marque n’apparaît pas comme un message extérieur mais comme un trait d’univers, parfaitement aligné avec le ton audacieux et glamour de la série. Le spectateur découvre l’objet dans le même temps que les personnages, ce qui crée un effet de complicité impossible à obtenir avec un spot diffusé entre deux scènes.
Cette présence organique prolonge la promesse premium de LELO : la valeur perçue est renforcée par la mise en scène soignée et par l’association immédiate avec un style de vie cosmopolite. À l’inverse, un format publicitaire classique risquerait de paraître intrusif ou stéréotypé, surtout lorsqu’il s’agit de bien-être sexuel. L’enseignement est clair : plus le produit s’inscrit dans le récit, plus la mémorisation se fait naturellement et sans friction.
Bonnes pratiques pour un placement produit éthique
Le premier principe consiste à vérifier la cohérence narrative : l’objet doit enrichir la scène et non se greffer artificiellement. Dans le cas présent, le positionnement haut de gamme de LELO s’accorde avec l’esthétique mode et luxe de la série, limitant toute dissonance pour le public.
Deuxième point : la transparence. Même lorsque la mention « placement produit » n’est pas imposée à l’écran, les marques gagnent à communiquer en parallèle — via réseaux sociaux ou site web — sur la nature du partenariat. Cette démarche alimente la confiance et désamorce les critiques de manipulation.
Enfin, la responsabilité sociétale reste capitale, surtout pour le secteur du plaisir intime. Les marketeurs veillent à représenter la sexualité sans clichés, à respecter la majorité légale du public ciblé et à accompagner le message d’un discours éducatif décomplexé. Cette approche équilibrée renforce la légitimité de la marque tout en ouvrant un dialogue positif autour du bien-être.
À travers ce coup de projecteur pop et assumé, LELO ne se contente pas d’orner le décor d’Emily in Paris, la marque redéfinit la place du sexual wellness dans le luxe et dans le récit culturel. En mêlant glamour, inclusion et stratégie organique, elle confirme que la meilleure publicité reste l’histoire que l’on vit plutôt que celle que l’on interrompt. Les marketeurs qui sauront transformer leurs produits en personnages à part entière trouveront là le scénario d’une visibilité durable.
